Maylene and the Sons of Disaster - II (2007)

publié par Lymf le 11 décembre 2007

II - “deux” en chiffres romains - est le titre du nouvel album faisant suite à Maylene and the Sons of Disaster, premier opus du groupe du même nom. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, la formation menée par Dallas Taylor (ex UnderØath) reprend les éléments qui a fait son succès de part le passé pour nous offrir (moyennant la modique somme de...) un mélange de Southern Rock, de Hardcore et de Metal, baignant toujours dans l’esprit de Ma Barker et ses terribles enfants.


Maylene and the Sons of Disaster - IIBien qu’il n’y ait rien de vraiment neuf avec II, celui-ci reste tout de même un excellent album dans le style, ou pour reprendre une expression chère à certains : de l’Uranium 238. C’est clair, Maylene and the Sons of Disaster est probablement le meilleur groupe de Southern Hardcore du moment dans une scène qui commence à saturer. Le combo originaire d’Alabama n’a d’ailleurs aucune peine à téléporter l’auditeur dans un champ de coton, ou de le faire courir dans un décors rappelant étrangement “La petite maison dans la prairie”.

La basse et la batterie, très présentes, propulsent l’album en lui donnant une énergie elle-même canalisée par les trois guitares et surplombée de la voix à moitié criée du chanteur. Trois guitares ? Oui, trois guitares ! Juste assez pour garder une rythmique puissante et jouer quelque solo. Font exception à la règle les deux dernières chansons Tale Of The Runaways et The Day Hell Broke Loose At Sicard Hollow, la première étant une sorte de ballade qui nous permet d’entendre la voix naturelle et chantée de Dallas Taylor, la deuxième un instrumental digne de clôturer l’album autour d’un feu de bois, une nuit d’été étoilée.

Pour ce qui est du thème lyrique, le groupe reste dans la même idée que précédemment - voir ici. Ce faisant, il aborde divers sujets tels qu’avoir l’espoir en Christ qui conduit à reconnaître sa petitesse (Memories of the Grove et Death is an Alcoholic), ou le besoin d’avoir une foi solide (Don’t Ever Cross a Trowel et Everyone Needs a Hasting).

En conclusion, on ne peut pas dire que II soit vraiment mieux que son prédécesseur, mais il n’est certes pas moins bien. Si donc vous cherchez quelque chose dans ce genre, n’hésitez pas un instant. Reste à espérer que le groupe évolue d’ici à leur troisième album s’il ne veut pas mettre fin prématurément à sa carrière.

www.mayleneandthesonsofdisaster.us
www.ferretstyle.com


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